Nous voici à la veille de notre départ. La maison est louée pour un an à une chouette famille qui souhaite s’installer dans le sud ouest. Ouf!

Mine de rien, remettre une maison au carré prend un temps infini. Au cours de ces 11 dernières années ici en Gironde, nous avons accumulé un nombre incalculable de choses inutiles et superflues. Partir signifie-t-il s’alléger? Sûrement…

Voici une question philosophique et tellement sociétale. Je ne m’étais pas rendue compte que nous étions autant encombrés d’objets et possessions inutiles… Ils nous occupent, nous demandent de l’attention et de l’entretien, finalement ils nous mangent notre temps. Ce superflu est stocké pour au moins un an au garage, on se demande déjà si nous ré-ouvrirons les cartons au retour?

Ce voyage va nous permettre de vivre sans les contraintes du quotidien. Pas de ménage, lessive au strict minimum, notre seule préoccupation sera d’avancer, manger et dormir au sec et en sécurité…

Heureusement, au milieu de cette cohorte de choses inutiles, dont je ne savais que faire, mes parents sont venus nous aider et nous permettre de libérer de ce poids… Merci mes chers parents de nous avoir apporté votre aide, votre savoir-faire, votre expérience. Nous avons toujours besoin de notre famille et de notre entourage dans ce type d’expérience. Nous ne pouvons avancer sans le soutien de ceux qui nous aiment…

Notre voyage, c’est aussi le rêve, le notre avant tout, celui que nous nourrissons pour nos enfants, les faire grandir, leur montrer l’humanité dans sa diversité et son immensité. Nous sommes heureux de voir l’enthousiasme qu’il suscite auprès de toutes nos connaissances et de leurs entourage.

Finalement au milieu de cette période régie par la peur, le voyage est pour tous une évasion extraordinaire!

Nous voici donc au bord du grand saut dans le vide, ou même l’infini de l’inconnu. A la fois impatients et en même temps un peu inquiets de ce qui nous attend. Serons nous à la hauteur de notre rêve?