Du 7 au 11 janvier 2022
AVERTISSEMENT : à l’heure où nous publions cet article, nous sommes aux Galapagos (article à suivre), et tout comme la faune locale, l’accès à internet est quasi préhistorique… Un nouvel article paraîtra à notre retour sur le continent pour illustrer par des vidéos et photos cet épisode.
Nous passons nos quatre derniers jours en Colombie, à Bogotá avant l’envol vers l’Equateur et les îles des Galapagos. Nous retrouvons la capitale Colombienne avec beaucoup de plaisir. Nous sommes heureux de revoir Julia et l’ambiance électrique de cette grande ville.
Nous avons pour objectif de passer à Décathlon pour acheter des masques de plongée pour notre séjour aux Galapagos, et autres petits matériels manquants, nous devons également faire nos tests pcr pour traverser la frontière équatorienne et nous souhaitons visiter le jardin botanique. Programme bien chargé en plus de tout l’administratif pour entrer en Équateur. En effet, pour passer la frontière, il faut :
6 tests pcr de moins de 72 heures.
Un billet de continuation : une preuve de sortie du territoire, en gros pour prouver que tu as bien l’intention de quitter le pays.
Une preuve de location de logement dans les 3 semaines qui suivent ton arrivée
Les pass vaccinaux pour les adultes
Auto déclaration de bonne santé pour nous 6
Les checkmigs pour quitter la Colombie de manière officielle. Mine de rien quelques heures sur les téléphones pour préparer tout ça ! Gwen enregistre tout le dossier dans Dropbox pour le passage de la frontière.
Dès le lendemain de notre arrivée, Julia nous emmène visiter le jardin botanique. On y arrive vers midi, le parc est très grand et on peut y visiter différentes serres qui représentent les climats et les types de végétation qu’on rencontre en Colombie. Le climat tropical, le climat aride des Andes et le climat océanique des côtes pacifiques. On y passe un long moment à découvrir ou re-découvrir la végétation qu’on a croisée au cours de notre voyage. Nous visitons ensuite une belle roseraie, mais la faim qui nous tiraille nous pousse vers la sortie. En effet, impossible de trouver à manger à l’intérieur du jardin. Nous décidons de nous rendre au centre commercial de haute technologie de Bogotà, la bas, nous trouverons de quoi nous restaurer et peut-être une go-pro de seconde main pour filmer les fonds marins aux Galapagos. Malgré de longues recherches, nous ne trouvons pas ce qu’il nous faut, ou alors à un prix exorbitant. Nous nous resignons à abandonner. Nous rentrons bredouille, tant pis. Alors, pour nous remonter le moral, nous allons dans notre boulangerie fétiche, le mistral pour manger un bon petit gâteau français, kouign Aman et fondant au chocolat. En prime, nous trouvons une vraie galette des rois qu’on se partagera le soir avec Julia.
Nous décidons à ce moment là, sur la proposition de Julia, que le lendemain, après notre test pcr aux aurores, nous nous rendrons au parc de loisir Jaime Duque. Un parc thématique sur la Colombie. La journée se révèle très instructive, nous y visitons un musée d’histoire naturelle qui évoque les différentes civilisations de la Chine à la Colombie, en passant par l’Europe et l’Afrique. Nous visitons un bateau de pirate et un autre de la marine nationale. Dans ce parc, il y a aussi un travail sur les écosystèmes naturels et la conservation de ses richesses, sans oublier les jeux et attractions en tout genres. Nous passons une excellente journée. Le soir, nous bouclons nos bagages pour nous rendre le lendemain pour Guayaquil en Équateur et le jour suivant nouvel avion direction San Cristobal aux Galapagos. Ces îles nous font tellement rêver que nous avons du mal à réaliser que nous sommes sur le point de les découvrir.
Lundi 11 janvier, nous sommes à l’aéroport de Bogotà de bonne heure. L’enregistrement des bagages se fait très vite. Nous prenons un bon petit-déjeuner anglais dans une cafétéria Crêpe et Wafle. On se régale une dernière fois des bons jus de fruits frais de Colombie. Les enfants dessinent et rêvent des nouveaux animaux qu’ils vont découvrir. Le décollage est à 14h30. Nous prenons notre temps. Après avoir passé les douanes, dans la boutique dédouanée nous tombons sur une caméra go-pro sans taxe. Une très bonne affaire, on va pouvoir filmer nos découvertes marines et terrestres!
Arrivés à Guayaqil, deuxième plus grande ville d’Equateur, nous voilà bloqués à la douane. En effet, le réseau wifi de l’aéroport ne fonctionne pas, et impossible d’ouvrir notre dossier Dropbox pour présenter tous nos papiers numérisés. Par conséquent, impossible de passer. Il faut absolument une connexion internet car nos cartes sims ne fonctionnent pas dans ce nouveau pays. On nous conduit gentiment sur des bancs à côté des douanes en attendant que ça se débloque. Heureusement, après une bonne demi heure, on finit par se brancher au wifi de l’aéroport. Le voyage nous apprend la patience… Après ces petites frayeurs, pas le temps de visiter. Il faut trouver une nouvelle carte sim pour nos téléphones, de quoi se restaurer avant de rejoindre l’hôtel. Notre avion le lendemain est à 11h45.
Mardi 12, notre taxi nous fait découvrir avant de nous déposer à l’aéroport un petit déjeuner typique équatorien: des boulettes de riz au fromage, des empanadas à la viande, des croquettes de pommes de terre, un verre de jus d’orange et un café. Autant dire, un vrai repas de roi ! On a tous le ventre bien rempli !
Arrivés à l’aéroport, le stress remonte d’un cran car il nous faut passer le contrôle des bagages spécifiques pour les Galapagos, pas de nourriture, pas de plantes sous toutes ses formes et inspection des bagages et des différents papiers. Il nous faut aussi retirer de l’argent. Ici, la monnaie c’est le dollar. A l’aéroport, impossible de tirer plus 100 dollars à la fois, or pour rentrer dans le parc national des Galapagos, il faut payer un billet en espèces de 100 dollars par personne. Il y a aussi une taxe de sortie du continent à régler uniquement en espèces. En gros, une belle liasse de billets à donner pour nous 6. Dans cette effervescence, nous perdons Aristide dans l’aéroport. Heureusement, c’est un petit aéroport, et des personnes le prennent en charge en attendant qu’on le retrouve. Une belle frayeur pour nous tous !
Le vol pour San Cristobal est rapide, en a peine plus d’une heure les îles apparaissent. Les couleurs vont du bleu foncé au vert des mers du sud. L’aéroport se situe au bord de la mer, on voit la végétation assez désertique nous accueillir. Des couleurs de gris, de vert pâle, et de beige, beaucoup de cactus et d’herbes séchés. Bienvenu au paradis !
En quelques minutes, le taxi nous emmène à notre auberge de jeunesse. Nous posons nos affaires, et nous dirigeons vers le mercado pour déjeuner. Ce sont des petites cuisines locales qui proposent des menus avec soupe en entrée, plat du jour de poulet ou poisson et jus de fruits frais en boisson pour 4 dollars soit 3,50 euros par personne. En plus, c’est délicieux !
On ne perd pas une minute, on se dirige vers la plage qui se situe à quelques centaines de mètres. L’ambiance est paisible, il fait chaud, un vent tiède nous accompagne. Première rencontre avec les otaries, emblème de San Cristobal. Elles sont un peu partout, sur la place centrale, sur les bancs, sur la plage et dans l’eau bien sûr. Leur cri rauque nous fait rire, elles sont marrantes à se chauffer au soleil, à se rouler dans le sable, à se poursuivre… On ne se lasse pas de les admirer. Très vite, on croise nos deux premiers iguanes marins. Il se chauffent au soleil, tranquillement sans la moindre peur du chaland. Nous les photographions sous tous les angles. Ces animaux préhistoriques sont endémiques des Galapagos. Leur tête de dragon sont d’une beauté sans nom. Après les avoir vu à la télé, les trouver à quelques centimètres de nous est un véritable cadeau. Nous nous dirigeons vers la plage familiale de l’île pour goûter à l’océan pacifique. L’eau est encore un peu fraîche, mais rien d’insurmontable ! Nous prenons notre premier bain en compagnie des otaries et rien ne peut décrire notre émerveillement de vivre ce moment unique dans notre vie. La force de la nature et des éléments nous remplit d’une joie immense. Notre première journée ici promet des rencontres extraordinaires. Nous rentrons à l’hôtel avec des étoiles plein les yeux et savourons la chance de vivre ces moments là ensemble…
Moi ce que j’adore dans vos récits se sont les surprises que vous nous faites vivre…non pas les iguanes, pas les otaries…aux Galapagos on est sûr de ce que vous allez voir…Non la surprise c’est Aristide qui se perd dans l’aéroport… C’est dingue !! Vous êtes incroyables…Allez continuer à vivre votre rêve éveillé et surtout de nous le partager c’est un vrai régal. Une bisette.
Et oui, avec 4 enfants, on peut se permettre ce genre d’aventures 😁
Après San Cristobal et Isabela, on change d’île pour Santa Cruz, avant de rejoindre le continent fin du mois, sauf changement 😁
Eh bien, je ne t’avais pas lue cette fois je ne sais pas pourquoi ! Extraordinaire lieu que ces îles des Galapagos, à chaque description, je t’accompagne comme dans un film en imaginant tout ça. Quelle belle aventure vous nous faites partager, c’est un jardin extraordinaire que ce voyage. Prenez bien soin de vous ❤ ❤ on vous embrasse très fort papa et moi
Merci maman ❤️❤️❤️
Waouw, quelles aventures ! J’ai eu les larmes aux yeux sur le dernier paragraphe, tant vous arrivez à faire passer votre propre émotion. 🙂
Merci Christelle 🙏
Ce voyage est une aventure familiale extraordinaire et un autre rapport au temps et à nos aspirations. A bientôt !